From: Philippe Verdy (verdy_p@wanadoo.fr)
Date: Mon Nov 29 2004 - 03:17:34 CST
From: "Patrick Andries" <hapax@iquebec.com>
> Enfin, je ne suis plus si sûr que les sociétés américaines considèrent 
> encore
> Unicode comme quelque chose de stratégique, il s'agit surtout d'efforts 
> individuels
> de la part de techniciens passionés dans ces entreprises, passionnés qu'on 
> laisse
> encore faire sans doute parce que cela crée un bon capital de sympathie 
> multiculturel.
C'est d'ailleurs ce qui me fait doûter de plus en plus de l'intérêt de 
continuer à soutenir Unicode, s'il n'obéit même plus à des objectifs 
économiques jugés utiles par les seuls membres américains capables de 
soutenir son développement uniquement depuis les Etats-Unis, alors 
qu'Unicode n'est pas encore au point pour bon nombre d'autres pays qui, eux, 
ont des impératifs économiques à soutenir leurs propres langues.
S'il n'y a plus grand chose à faire concernant les écritures latines, ou 
cyrilliques, et si les idéographes chinois sont maintenant laissés à la 
gestion du Rapporteur Idéographique travaillant en Extrème-Orient, il serait 
peut-être bon d'envisager que le développement d'Unicode concernant les 
écritures Africaines, ou du Moyen-Orient se fasse dans des lieux plus 
appropriés que les Etats-Unis, notamment concernant les décisions.
L'Europe offre des lieux de rencontre semble-t-il plus appropriés pour ces 
alphabets mal supportés par Unicode, dont les décisions sont fondées sur des 
rapports distants, sans implication économique sérieuse de la part des 
sociétés encore participantes (si elles continuent à soutenir et payer leurs 
collègues encore engagés pour ce travail de "passionnés").
Il semble que bien des sociétés ou organisations Européennes ou du 
Moyen-Orient, ou d'Afriquepourraient participer plus facilement au sujet des 
langues qui leur tiennent à coeur, en effectuant ces réunions de décision 
dans un lieu plus centré.
Il est d'ailleurs dommage, à l'heure des communications virtuelles, 
qu'Unicode s'en tienne encore, pour la question du vote final, à vouloir 
faire cela uniquement lors de comités restreints aux Etats-Unis, comme si le 
vote électronique n'existait pas! Cela n'empêchera pas la tenue de réunions 
de discussions ou d'arbitrage en différents lieux mais Unicode et ceux qui 
le soutiennent fairaient pas mal d'économies en travaillant de façon moins 
centralisée, et en acceptant de déléguer une partie de son travail.
Il est symptomatique par exemple de voir que la moitié des votants 
potentiels d'Unicode n'utilisent jamais les ressources électroniques en 
ligne (que rien n'interdit de mettre en forme selon des procédures 
administratives propres à Unicode), en ne prenant leurs décisions que sur la 
base de documents imprimés (chers à produire et distribuer) lors de 
"conventions" (chères aussi pour y assister, à cause de frais de 
déplacement, hébergement, et des heures de travail supplémentaires payées 
uniquement pour ce sujet!), et que des documents importants puissent de ce 
fait échapper à leur analyse...
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